Statue de la Fontaine Sainte Germaine
Regardons cette étonnante carte postale glacée, de l'intérieur de la Fontaine Sainte Germaine ( vers les années 1950 ?? )
Il est possible de la comparer avec ces photos de la fontaine vers 2004, avant que la statue ne soit cassée en 2009 et remplacée
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et les photos actuelles, 2009, avec la nouvelle statue représentant Sainte Germaine:
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Du haut de la fontaine, Sainte Germaine veille sur Pibrac:
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Une statue de Sainte Germaine, ici les pieds nus dans la meige..., se trouve à côté de la Basilique:
La statue à l'intérieur a récemment été changée, à l'occasion d'un réaménagement du lieu en Juin 2012
Remarquer que de mémoire d'homme, jamais la fontaine n'a cessé de couler, même en pleine sécheresse
Sainte Germaine et les abeilles:
l'essaim de la Sainte...!!!
Dimanche de Pentecôte, 27 mai 2012, quelques jours avant le changement de la statue à l'intérieur de la fontaine,la chevelure de la statue de Sainte Germaine située au dessus de la "Fontaine Sainte Germaine", s'est progressivement recouverte d'abeilles,en quelques heures, et la configuration de l'essaim changea au fil des heures. On fit appel à un apiculteur pour essayer de sortir de cette situation qui aurait pu être dangereuse pour les fervents.
(Photos Anne Garrigues...Merci !!!)
Abeilles et Religion:
SAINT AMBROISE (337-397):
Protecteur des abeilles et patron des apiculteurs, (ainsi que êveque de Milan et écrivain).
Selon la tradition, lorsqu'il n'était encore qu'un enfant, un essaim d'abeilles se serait posé sur son front alors qu'il dormait dans son berceau. Aux cris de la nourrice, son père, préfet de Rome vers l'an 346, accourut au moment où l'essaim reprenait son envol. Il s'écria alors : «Si dieu prête vie à cet enfant, quelle sera un jour sa destinée !»
Le Pape URBAIN VIII (Maffeo Barberini,1568-1644 ):
encore appelé Bernini, Gian Lorenzo (1598-1680 ?, dit le Bernin)
Si l'Italie n'a pas attendu le XVIIe siècle pour faire entrer les abeilles dans son imaginaire, l'élection d'Urbain VIII (Maffeo Barberini,1568-1644) à la papauté en 1623 leur donne, à Rome, une célébrité inédite. Tout d'abord, il y a les armes de la famille du pape, les Barberini, "D’azzurro alle tre api d’oro" (D'azur, à trois abeilles d'or") :
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- Armes de Maffeo Barberini
- - A gauche, au pied du baldaquin de la basilique Saint-Pierre de Rome.
- - A droite, dessin
Puis, dans le faste des célébrations du règne pontifical, les abeilles assurent l'immortalité de sa gloire, selon Agostino Mascardi (Sarzana 1590-1640, Le pompe del Campidoglio per la Santità di NS Urbano VIII quando pigliò il possesso,1624). Mieux, le poète officiel des Barberini, Francesco Bracciolini (Pistoia, 1566 -1645), rajoute une abeille à son nom et se fait appeler Bracciolini dell'Api. Il compose un long et abscons poème (L'elettione di Urbano Papa VIII) en écho à l'oeuvre de Pierre de Cortone. A cela s'ajoute de très nombreuses représentations, au Palais Barberini, bien sûr, mais sur tous les monuments de la ville, symbole parlant à tous, lettrés ou non, comme une image pieuse :
Sculptée par Bernini ( Gian Lorenzo 1598-1680, dit le Bernin), statue en marbre du pape Urbain VIII,V vers 1635-1640, Musées du Capitole,(avec son détail en photo de droite) sur la Piazza del Campidoglio, au sommet du Capitole de Rome, Salle des Horaces et des Curiaces. Hauteur 260 cm.
Au Palais Barbérini, à Rome: très joli plafond baroque:
à noter les abeilles au centre du plafond
Fontaine aux abeilles, Rome , 1644, et son détail à droite:
à la gloire du pape Urbain VIII, Via Vittorio Veneto à Rome. (sulptée par Bernini, Gian Lorenzo)
Légende d'ALEXAIN ( Mayenne) :
la légende de Notre Dame à l’essaim.
"Autrefois, il y avait un vieil hêtre auprès d'un abreuvoir. Un jeune pâtre y venait chaque jour pour faire boire ses animaux. Un jour, son attention fut attirée par un de ses bœufs qui, au lieu de manger et de boire, léchait les feuilles du hêtre. Intrigué, le garçon s'approcha de l'arbre. Il distingua, suspendu à une des branches, un essaim d'abeilles qui entourait une statuette de la Vierge. Le miel coulait lentement sur les feuilles et les abeilles semblaient se reposer. La nouvelle de cet évènement se répandit très vite dans toute la contrée et le seigneur des lieux fit transporter la statue dans son château. Mais la Bonne Vierge dédaigna son nouveau domicile. Transportée trois fois du hêtre au château, elle revint trois fois, d'elle-même, dans le creux de son arbre. Alors, à l'ombre du vieil arbre, sur le rocher, on bâtit une petite église qui s'éleva dans une clairière de la forêt. Peu à peu des chaumières se groupèrent autour du sanctuaire et la paroisse se trouva fondée. On l'appela d'abord Notre-Dame-à-l'Essaim puis, plus tard, Notre-Dame-d'Alexain. Quant au château, il prit le nom qu'il porte encore aujourd'hui le château de la Marie."
Autrefois, le clocher avait, dit-on, la forme d’une ruche et les apiculteurs y venaient en pèlerinage, le jour de la Saint Jean, prier la Bonne Vierge pour la conservation des essaims d'abeilles.
Dédiée à l'Assomption de la Vierge, l'église fut reconstruite vers les années 1862-1864 par l'architecte Lemesle, à la demande de l'abbé Edouard Foussard, curé d'Alexain.
La Sainte-Vierge sur un tronc d'arbre auquel est suspendu un essaim d'abeilles. |
Sainte Rita (Roccaporena,1381 -22 mai 1457)
( avocate des causes désepérées)
est une sainte célèbre italienne qui prit l'habit chez les Augustiniennes.
Elle naquit à Roccaporena près de Cascia dans le diocèse de Spolète, en Ombrie(Italie), fille unique d'Antonio Lotti et d'Amata Ferri. Rita est peut-être le diminutif de Margherita, équivalent italien de Marguerite. À Laarne près de Gand, on peut voir une statue où sainte Rita est accompagnée d'abeilles. Cela semble provenir de la légende selon laquelle un essaim d'abeilles blanches aurait tournoyé autour du bébé endormi dans le berceau le lendemain du baptême. Elles lui entraient et sortaient de la bouche, mais sans lui faire le moindre mal. La famille était plutôt étonnée qu'inquiète. Rétrospectivement, on considéra que les abeilles représentaient sa béatification par le pape Urbain VIII
À Laarne près de Gand (Belgique), on peut voir une statue où sainte Rita est accompagnée d'abeilles
Eglise de Castétis :
Du miel coule de l'église de Castétis
Journal"Sud Ouest": 28 Juin 2011: Le perron de l'édifice religieux est fermé depuis hier. Pour cause de… chute de miel.
Laurent de Rome est devenu saint Laurent en 238 après Jésus-Christ pour avoir défié l'autorité des Romains. Le chrétien qui dispensait généreusement les aumônes avait subi le martyr avant de mourir par le feu. Mais la Bible ne fait pas référence, dans le récit de son supplice, à la moindre abeille…
C'est pourtant bien du miel qui s'écoule de la statue de Saint-Laurent placée sur la façade principale de l'église de Castétis ! Un « très bon miel », d'ailleurs, de l'aveu de Joseph Hiriart, apiculteur dans la commune. Mais pour être insolite, l'événement, que les enseignants de l'école voisine ont rapporté au maire Henri Poustis pour la sécurité des enfants, n'a rien de « miraculeux ».
Depuis dimanche et les 37,5° relevés dans la région d'Orthez, le nid d'abeilles qui s'est installé derrière les pieds de Saint-Laurent, en toute discrétion, s'est mis à fondre ! Et le miel contenu dans les rayons tombe en grosses gouttes devant l'église.
Un miel que les abeilles s'activent, depuis deux jours, à récupérer au sol et à remonter dans l'essaim logé derrière les pieds de la statue de Saint-Laurent, avant qu'il ne retombe à nouveau… D'incessants va-et-vient qui créent une certaine agitation aux abords immédiats de l'édifice et qui ont conduit la municipalité, hier, à mettre en place des barrières de protection pour former un périmètre de sécurité.
« Il n'y a rien d'inquiétant, les abeilles ne sont pas agressives », assure Joseph Hiriart. Un apiculteur qui tentera de déloger l'essaim « de manière écologique », dès que la température baissera et que le miel ne coulera plus, pour l'installer dans une ruche. Les 30 à 40 000 abeilles concernées seront alors plus calmes. Pour autant, du miel qui « tombe » ainsi du ciel, « je n'avais jamais vu ça ».
Notre-Dame de Gironde
( Port-d'agrès, commune de Saint Parthem, Aveyron)
Une tradition constante assurait que les reliques de, Gironde, étaient cachées dans la chapelle; mais les recherches étaient demeurées vaines. Ce fut en 1649 qu'elles furent mises à jour à la suite de circonstances dont fut témoin Christophe de Felzins. « Un sein d'abeilles » plusieurs fois dissipé et qui venait se reformer au même endroit fit découvrir le précieux dépôt. Le hasard n'est que l'incognito de Dieu. Le procès-verbal du 5 août 1649 mentionne « l'ouverture d'un petit coffre et de deux boètes treuvées dans le milieu d'un hostel de pierre... qu'il faleut démolir pour les avoir.., où il y avoit quantité de reliques ».Ce procès-verbal fut rédigé par Desnoets, curé de Livinhac et vicaire forain, commissaire délégué par un vicaire général de Rodez, à la requête de Jean Julien, ancien curé d'Agrès, grand ami du seigneur de Gironde, présent à la translation, ainsi que Jean Serres, chapelain, Gaspard de Felzins et son fils Christophe.
Les reliques étaient, au Moyen Age, l'objet d'un culte très populaire, et les fidèles se montraient jaloux d'en enrichir les autels. Ils faisaient de longs voyages pour s'en procurer, les portaient solennellement en procession, les touchaient pour obtenir une guérison ou prêtaient serment en leur présence, et il n'y avait pas de serment plus redouté. Par contre, cette dévotion ne fut pas toujours suffisamment éclairée. Des exploiteurs firent un commerce sans scrupule de ces souvenirs religieux, parfois acquis par la ruse, la violence et le vol.
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Saint-Mars-de-Coutais: la Statue de Jésus
( Loire Atlantique)
(jeudi 05 juillet 2012,Presseocéan.fr)
"Les habitants de Saint-Mars-de-Coutais ont cru avoir été frappés d’hallucinations lorsqu’ils ont découvert, ce week-end, que la statue de Jésus installée dans la rue du Château était coiffée d’un essaim de guêpes.
Il est vrai que la période est propice à la divagation des hyménoptères.
Mais c’est sans doute bien la première fois qu’ils préfèrent se rassembler sur la tête d’une statue plutôt que sur une branche d’arbre.
C’était peut-être pour y trouver un peu de paix !"
Barjac :Eglise Saint Laurent
dans le Gard:
( Mai 2009; site isabelle Chivilo)
La statue du saint est envahie par un essaim d’abeilles !!
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Un apiculteur est là, perché sur un échelle à ramasser le gros de l’essaim, espérant que la reine soit dedans …Il met l’essaim dans une ruche , si la reine est dedans , les abeilles restantes vont rejoindre la ruche..Et de fait, c’est ce qu’il se passe.. Il semblerait que des abeilles reviennent fréquemment s’installer sur le Saint Laurent…
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Abeilles hors religion...
une statue classique:
Mais ici, l'essaim n'était pas sur le saint...:
(Statue Pierre Huyghe, Karlsaue à Cassel,( Nordhessen, Allemagne))
Nu de femme allongée, le visage pris dans un essaim d’abeilles.
Et cette statue vivante...!!
Jusqu’au bout d’essaim. Pour se protéger des dards et de la curiosité des abeilles qui, lentement, ont recouvert son corps, l’apiculteur chinois Lu Kongjiang, 20 ans, ne disposait que de lunettes de piscine et de bouchons dans les oreilles et les narines. Comme son concurrent Wang Dalin, âgé de 42 ans, qui a remporté ce bizarre concours de «port d’abeilles sur le corps» organisé à Shaoyang, dans la province chinoise du Hunan. Le principe est simple : il s’agit d’attirer en une heure le maximum d’insectes en posant sur son corps des reines retenues par des fils. Wang Dalin a réussi à se faire recouvrir de 26,8 kilos d’abeilles et Lu Kongjiang de seulement 22,9 kilos... Le record demeure indien avec 61,4 kilos ! (Xinhua/Zuma/Visual)
Pharaons et abeilles:
Sur la photo ci dessous, on peut lire Nesou-byti, mot pour roi de Haute-Égypte représenté par un roseau, et de Basse-Égypte représenté par une abeille. Les abeilles représentaient le Pharaon sur les monuments ainsi que le signe de l'initiation et de l'inspiration sacrée. Elles symbolisaient le peuple obéissant et étaient considérées comme les larmes de Ré tombées sur terre.
Autres photos:
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