L'Eglise avant 1900
Un résumé de l'histoire de l'église se trouve sur le site du Diocèse de Toulouse
Observons la façade de l'église:
Place de l'Eglise ( Début du 20° siècle )
A noter la pousse des arbres ...les bancs publics afin de s'y reposer
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carte postale "moderne" |
1907 |
On retrouve sur la façade une échauguette, carrée, à gauche; une tour ronde à droite.
Au centre se trouve un aspect "en château fort" , avec des créneaux
En regardant ce document du XV° siècle, on y retrouve des similitudes:
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Echauguette et tour carrée à gauche;mais il y a une porte centrale entre les deux tours; la tour est ronde à droite, comme à l'église |
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Les Grandes Chroniques de France-PARIS Jean Tréperel, 26 III 1494 |
La façade de l'église serait-elle le reste du (chateau ?) fort de Pibrac?
Le 29 Juin 1867, la canonisation de Sainte Germaine remuait la ferveur, celle de créer aussi au nom de Ste Germaine: gravures, dessins, estampes, musiques....
Il en reste encore un témoignage aux grilles d'accès qui permettaient autrefois de rentrer dans le cimetière à droite de l'église , et de la contourner jusque de l'autre côté ( voir les estampes un peu plus bas aussi)
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Ces estampes de l'église vers 1867 sont intéressantes:
ESTAMPE VERS 1867 (mieux visible en agrandissement)
On peut voir les arbres dans le coin droit, l'horloge carrée mais qui est un cadran solaire sous la toiture ; une tour sur le côté gauche entre les 2 petits murs de renfort de la façade ( ouest); et statue sur un socle, sur le côté gauche des marches de l'entrée sud
Il y a une chapelle à droite de l'entrée
L'entrée du cimetière est à droite; avec deux croix sur la gravure du dessus
On remarque qu'il peut y avoir quelques erreurs de proportions, entre la taille de personnages, et certains murs, comme celui du cimetière ( qui était à côté de l'église comme le veut la tradition, « pour être plus proche de Dieu ») Ce cimetière sera déplacé pour se situer à l'emplacement actuel , route de Léguevin
Sur l'image ci-dessous ( merci Jean-Louis!), on distingue très bien la tour sur la façade ouest, les maisons à gauche, qui vont presque jusque l'église, la statue en haut des marches à gauche, le mur qui cache le cimetière à droite, qui est très haut, avec ses deux grandes portes d'entrées de cimetière, et sa grande croix. L'horloge est ronde dans un carré
La gravure pourrait dater des alentours de 1867 (?)
Ci-contre, sur cette estampe vers 1867 ( mieux visible en agrandissement de la photo),il ne semble pas y avoir de tour ni d'entrée sur la façade ouest, à G. Les pélerins rentrent tous par la façade sud
Il n'y a pas encore la boutique "Sainte Germaine", à droite de la chapelle,boutique construite plus tard
Il y a le cadran solaire, carré
Mais à gauche de l'entrée il n'y a pas de statue, mais une croix sur un socle
En bas à droite il y a un "râté" dans l'exécution de la gravure: une canne et une robe, peut-être effacées? ( à rapprocher de la gravure ci-dessous avec le personnage au complet )
avec le détail de la maison au centre de l'esplanade, et dont on ne voit qu'un petit morceau
Sur cette image ( merci Jean-Pierre), on remarque les cinq mêmes religieuses que sur l'estampe un peu plus haut, les 2 mêmes femmes avec ombrelles en premier plan.., le crucifix sur le socle à gauche de l'escalier...
Le bord d'une maison apparait au milieu de l'actuelle place de l'esplanade,vers la gauche,en clair avec une colonne carrée ?.Il semble que ce soit la seule gravure de cette maison, qui sera détruite ultérieurement ( Deux maisons devant l'église, au milieu de l'esplanade,seront détruites ultérieurement , voir plans )
Néanmoins, sur la façade de l'église ( à gauche, côté ouest), il n'y a pas de tour, mais une forme d'entrée en ogive, plus foncée, mieux visible en agrandissement.Il y a deux contreforts, qui soutiennent jusqu'en haut cette façade ouest. Cette image pourrait être plus ancienne que celles ci-dessus
Y avait-il une tour sur cette façade, ou une entrée ??
Et cette façade était-elle une façade de château fort remaniée en église ??
Si on fait un agrandissement de la 1° estampe nous voyons:
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Au dessus de la porte d'entrée, à droite, il y a deux fenêtres
Un mendiant y est représenté. Au cours des recensements anciens de population, les "pauvres" sont comptabilisés à part... ( voir page 12)
L'échauguette à Gauche et la tour ronde de droite sont surmontées d'un objet
Ces estampes, dessinées avec une tour, sont-elles des fantaisies d'auteur ?
Examinons les deux plus anciennes photos qui existent sur l'église:
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Vers 1880 Merci Jean-Michel pour la photo... |
Vers 1880 Origine de la photo ?? |
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Sur ces agrandissements dela photo ci -dessus de Gauche, on constate bien une tour carrée, dont le dessus ne ressemble pas bien à une tour de château fort:est-elle ancienne? ou est-ce une tour de soutainement?
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(Merci Isabelle pour cette photo ci-dessus et ci-dessous)
(Extrait des annales de Sainte Germaine)
La rumeur dit qu'il n'y avait autrefois que cette porte d'entrée par le fond à G ( entrée ouest), la porte actuelle ( porte sud) ayant été creusée plus tard à l'occasion de la béatification de Sainte Germaine.
En réalité, dès 1680 les rapports des "hospitaliers"de Saint-Jean de Jérusalem, qui faisaient l'inventaire des églises régulièrement, et donc de celle de Pibrac, disaient lors de leur visite:
"Au fond de l'église il y a un crucifix en relief, un bénitier de pierre et deux portes en bon état, l'une grande, l'autre petite fermant à clef"
en 1704, l'église est reconstruite
Et en 1724,l'inventaire dit: "Ily a deux portes à l'église, l'une placée au midi ((la porte actuelle)) , l'autre au couchant "
( voir page XII : histoire de la communauté de Pibrac)
Mais cette tour était-elle à côté de l'ancienne entrée ou la boucha-t-elle ultérieurement?
Peut-on imaginer en "démontant la façade" ,et en faisant une reconstitution, remonter le temps et retrouver l'ancien château ??
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La tour carrée existait-elle en même temps que l'ouverture ?
Une gravure très intéressante sur l'histoire de Sainte Germaine nous donne une réponse:
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Gravure réalisée entre le 7Mai et le 15 Juin 1854, lors de la béatification de Germaine Cousin Figurent ces annotations sur cette même gravure:
A noter que c'est une croix qui est à gauche de l'escalier, la statue n'étant venue que plus tard (Merci Jean-Louis...)
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Il n'y avait donc pas de tour carrée sur cette façade en1854, ni même les contreforts rectangulaires fléchés sur une gravure plus haut
On peut donc penser que cette tour, comme les contreforts, a été érigée pour renforcer le mur de l'Eglise, lorsque l'ouverture latérale fut enjolivée( ?). Les archives disent que l'église a du être reconstruite plusieurs fois depuis sa construction au XVI siècle ((??)), car elle était sur un sol peu stable
L'autre hypothèse pourrait être en rapport avec la construction de l'orgue: "Puget a construit l'orgue de Pibrac en 1863. L'orgue fut inauguré au mois de juin 1864 avec l'organiste de la métropole, titulaire de l'orgue de la cathédrale Saint-Etienne à Toulouse" ( cf site "les amis de l'orgue de Pibrac" ).Or cette tour n'existait pas avant la construction de l'orgue , en 1854, et était disparue pour la canonisation de Ste Germaine en 1867.On peut imaginer que cette tour ait été construite pour permettre de monter les matériaux nécessaires ( tuyaux d'orgues, bois...) et l'installation de l'orgue sans perturber les offices religieux ?
On remarque entre l'échauguette à gauche et la tourelle ronde de droite, que le passage entre les deux est couvert
L'horloge est ronde cette fois-ci
Germaine Cousin n'était pas encore reconnue comme "Sainte" et n'avait pas droit à une statue côté gauche des marches: il n'y a qu'une croix ; et une autre croix dans le cimetière à droite de la chapelle
Dans le mur de la chapelle à droite de l'église, il semble y avoir un vitrail
Rappelons que le passage actuel sous la maison du logis, dans le bourg de Pibrac,s'appelle : impasse des chapelles
On note des petites variantes dans la représentation de la pointe du clocher,sur les estampes,parfois incurvée parfois rectiligne, avec des tourelles surmontées d'objets divers, selon les époques.
Nous pouvons comparer avec la représentation de la porte d'entrée actuelle et ainsi que la façade ouest, sur ces photos:
Par ailleurs, suite à l'invasion espagnole vers 1500, de nombreux clochers dela région furent construits sur le mode « château fort », sans pour autant qu'il aient eu un quelconque rôle défensif
Par analogie, nous pouvons regarder l'église de la rue du Taur à Toulouse avec ses tourelles et son aspect de château également
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L'ancienne porte de l'église
Revenons à cette ancienne porte non visible actuellement, au fond de l'église à gauche en rentrant
A l'intérieur de l'Eglise, dans le fond à G., une porte en bois donne accès à l'orgue;en y rentrant, on passe par un orifice dans le mur de l'église, en forme de porte d'entrée d'église de style gothique; une inscription indique : "PORTE du XIII°SIECLE SOUS LAQUELLE Ste GERMAINE A PASSé DURANT SA VIE"
Une fois passé sous cette percée dans le mur,après avoir gravi 3 marches, en se retournant on a une vue de l'extérieur de l'église,comme autrefois; on peut voir cette ancienne porte ; faute de recul possible pour la prendre en 1 seule fois, un photo-montage est nécessaire : en voici deux!
Elle fait 2,80m de haut pour 1,36 de large
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Pour entrer dans l'église il fallait peut-être descendre les 3 marches qui existent actuellement ( ici vue par l'intérieur de l'église, du passage à travers le mur de l'église )
Ces marches peuvent paraitre surprenantes, car le niveau du sol de l'église est identique à celui du haut des marches de la porte actuelle, et identique à celles qui sont devant le crucifix, ce qui placerait le niveau de la 3° marche sous cette porte, et donc du terrain pour rentrer à l'église, très haut autrefois au niveau de l'esplanade (??), si ces marches sont d'origine...( les 3 marches représentent 0,50m de haut en tout... )
Au niveau de cette percée du mur, de chaque côté, il reste deux gonds assez costauds ( 2 cm de diamètre) sur le mur à droite en montant les marches, et un côté gauche ; mais il reste des traces de rebouchage à mi-distance entre les deux gonds, suggérant qu'il y avait au moins 3 gonds à droite comme à gauche, espacés de 76cm, solidement implantés dans le mur, et à distance de l'arche ; le centre des gonds étant entre 6 et 8 cm de l'arche, cela suggère une porte d'environ 5 cm d'épaisseur pour fermer de façon plus ou moins étanche le passage. Ceci suggère aussi qu'il y avait donc deux portes épaisses de 65 cm de large chacune et ne pouvant s'ouvrir que vers l'intérieur ( à rapprocher des photos et gravures plus haut).
De plus, si la porte de droite avait été ouverte, vers son extrémité côté serrure donc, il y a dans le mur 3 petites zones verticalement espacées de 50cm rebouchées; celle du milieu semble avoir les extrémitées sectionnées de 3 gros brin d'une corde scellée dans le mur (???) , évoquant peut-être un système pour maintenir la porte de droite ouverte.
Côté porte de gauche si elle était ouverte: rien dans le mur; il y a seulement une ferraille en forme de coin, plantée au dessus de la porte dans l'arcade en brique, peut-être pour la maintenir fermée (??)
Cette porte étant plus étroite que l'autre porte ( actuelle) , elle devait certainement fermer à clef, contrairement à l'autre ( voir les compte-rendus des hospitaliers en 1644 )
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à droite en sortant, présence de 2gonds |
détail d'un gond d'une des deux portes d'entrée |
1 autre gond côté G en sortant |
Hélas il est difficile pour le moment de remonter d'avantage dans le temps,avant 1854, faute de gravures...
Les représentations de l'église avant 1901
Aussi allons-nous maintenant essayer de comparer les différentes représentations disponibles de l'église sur des gravures diverses ( mille merci Jean-Louis)
On sait que certains auteurs de gravures les ont réalisées devant l'église elle-même; d'autres sont venus une fois, et ont fait leurs gravures selon leurs souvenirs; d'autres ne sont jamais venus à Pibrac...
| Image initiale | Détail de l'image | descriptif |
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Assiette |
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Bénitier | |
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Je soussigné, postulateur de la cause de la Béatification et Canonisation de la Vén. Servante de Dieu Germaine Cousin, certifie que ci-bas est attaché avec un fil de soie rouge scellé de mon sceau, une parcelle du Suaire de la dite Vén. Servante de Dieu, en foi de ce donné à Toulouse, le 24 7bre 1846 Barthier..... |
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Vitrail de la chapelle de l'école des frères,( "école de La Salle") à Pibrac 1901 |
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Vitrail de la chapelle de l'école des frères,( "école de La Salle") à Pibrac 1901 Fortifications représentées, autour d'une église avec des inexactitudes |
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Tableau dans la chapelle dédiée à Ste Germaine, Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse A gauche, couleurs "passées" d'origine, à peine visibles; à droite après retouches
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Vitrail décrivant la vie de Sainte Germaine Cathédrale de Rodez Probablement après 1876 |
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Eglise non réaliste !!! |
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Clocher peu réaliste ; il manque la chapelle de gauche ( à côté de l'autel) |
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Petite ressemblance, avec la porte côté ouest |
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3 clochers peu réalistes |
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La Bienheureuse Germaine |
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Document très intéressant, mais le clocher est peu réaliste.... |
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Clocher peu réaliste |
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Il n'y a pas la porte ouest; était-elle en cours de "rebouchage" ? |
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L'une des gravures les plus intéressantes et réalistes.. Avec ses 2 portes d'entrée 1854 |
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Très intéressante gravure |
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Clocher bizarre... |
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Tableau dans le fond de l'église de Pibrac |
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La tour est visible sur cette façade ouest |
L'ensemble des gravures laisse suggérer qu'il y avait peut-être des murailles plus élevées derrière l'église, sur tout le contournement; mais les gravures sont souvent fantaisistes....
La décoration de l'église bien avant 1876
Il y a peu de documents décrivant l'intérieur de l'église:
Néanmoins nous pouvons nous référer à l'excellent ouvrage de Anatole Du Faur, Comte de Pibrac ( 1912 ): "Histoire de la communauté de Pibrac; l'église ; le château" :
11 Mars 1680: " Le onzième du mois de mars 1680, les commissaires visiteurs vinrent à Pibrac, diocèse et viguerie de Toulouse, éloignée de la ville de deux grosses heures de chemin, d'où le seigneur grand prieur est seigneur spirituel de la nomination et collation de la vicairie perpétuelle du dit lieu dans toute l'étendue de la paroisse, ainsi que toute la dîme qui se paye sur les grains gros et menus, lin, fèves et vin, plus sur les champs de vigne...", Les murailles sont fort hautes et construites de briques blanches par le dedans, entourées d'une litre du seigneur dudit lieu. (La litre était une bande de peinture autour des église aux obsèques d'un grand personnage sur laquelle se trouvaient les armoiries du défunt ).
L'église fut reconstruite en 1704 sur l'emplacement de l'ancienne qui s'écroulait.
1725 ...réparation à la toiture du choeur de l'église....
1743...L'on cite...la nomenclature de la nef, des chapelles, on donne les mesures de l'église que l'on dit bâtie depuis environ trente ans soutenue par douzes butées couvertes de tuiles canal,de même que le sanctuaire qui vient d'être recouvert à neuf avec un cordon à chaux et sable....
Puis en 1867..enfin, à l'intérieur, toute la voûte reconstruite à neuf fut décorée dans le goût italien pour accompagner la richesse des retables.
L'abbé Salvan nous apprend que dans le choeur les boiseries qui l'entourent, ornementées de colonnes et de statues, proviennent d'un couvent désaffecté au moment de la Révolution...
...Le seul objet qui certainement provient de l'ancienne décoration est un bas-relief en bois doré représentant la Madeleine aux pieds du Christ. Il se trouve dans la sacristie et devait faire partie de l'autel dont il est parlé dans l'inventaire de 1759
De nos jours, en allant au dessus de la voûte, il est possible de voir les restes de ces décorations, avant que la voûte ne soit refaite, probablement avant 1867:
D'abord on observe que les poutres, qui devaient peut-être soutenir un plancher, étaient recouvertes d'une sorte de plâtre: (cliquer sur l'image pour avoir l'aggrandissement)
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Poutre ancienne renforcée avec une charpente métallique |
A noter que le bois est "cisaillé" à l'herminette pour que l'enduit plâtré tienne bien |
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| On peut observer aussi les murs de couleur jaune, avec ce liseret en haut des murs, marqué par une moulure de plâtre blanc: | |
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Sur certaine photos, on peut voir des trainées verticales de couleurs différentes, délavées, correspondant certainement à des fuites de la toiture avec écoulement d'eau chronique le long des murs...
Les photos les plus intéressantes sont celles prises au dessus du choeur:
Un fenêtre est obstruée; de chaque côté il y a des rosaces en plâtre de couleur très claire, alors que le mur a une teinte ardoisée-bleutée an allant sur les côtés; il n'y a pas de bande horizontale de moulure sur ce pan de mur
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La moulure blanche qui longe les murs, se situait donc à un niveau au dessus le voûte actuelle, et le mur se prolongeait vers le haut encore par une fine coûche de plâtre; les murs devaient donner l'impression d'une très grande hauteur, et avec un plancher situé plus haut que la voûte actuelle, l'effet de volume énorme de l'église était garanti !!
Dans les recoins de l'église, on trouve quelques vestiges de décorations passées:
fleurs en bois très léger, morceau de pied (!!!), grosses pièces en plâtre, et même une ancienne girouette:
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à noter l'inscription : Jean |
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| On y trouve aussi les vestiges de l'ancienne horloge: | |
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A comparer avec la nouvelle horloge électrique, avec les restes d'enduits plâtrés sur les murs |
Tournons-nous vers les plans de cette place de l'Esplanade
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