L'insécurité à Pibrac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a quelques siècles, les routes n'étaient pas très sûres , y compris à Pibrac, et il y régnait des brigands, qui se réfugiaient dans la forêt de Bouconne, forêt qui arrivait au bout de la route de Sainte Germaine

 

L'actuel château de Pibrac fut attaqué

1° les contes cruels de Auguste Villiers de L'Isle-Adam

Pour mémoire, en 1579, on note un séjour de Catherine de Médicis dans le château en 1579, en se rendant à Nérac ( voir page 12, Histoire de la communauté de Pibrac)

Y-a-til une relation avec ces contes, mis ici de façon anecdotique: les contes cruels de Auguste Villiers de L'Isle-Adam de 1883 ( Wikisource ) ?

 

 

 

2° Extraits de l'Histoire de la communauté de Pibrac

-1591: De façon plus historique, ( voir page 12, Histoire de la communauté de Pibrac), rapportons ces faits, suite à un important vol en 1591 commis par des soldats de Lasserre venus sur le territoire de Pibrac:

"...les campagnes étaient peu sûres dans cett époque troublée. Aussi, tous les habitants étaient armés et un acte de Lacroix, notaire, nous renseigne sur une vente d'arquebuses et flaques ( poires à poudre) que Jean Bru vendit à l'encan sur la place publique de Pibrac en 1591, avec le nom de toutes les personnes qui les achetèrent.."

-1595 ...siège du château ((de Pibrac)) par le duc de Joyeuse ...Ce fut une grande rumeur lorsque les habitants virent arriver de Toulouse ce fameux capitaine,suivi d'une escorte nombreuse avec artillerie pour s'emparer du château de leur seigneur ((Guy du Faur))...Joyeuse...chercha noise aux seigneurs qui s'étaient ralliés à ... ((Henri IV)) après son abjuration

La résistance du château fut courte,d'ailleurs, car il n'avait aucun moyen de défense sérieux à opposer au canon lorsqu'il fut tiré contre ses portes, et la petite guarnison se rendit ayant simplement sauvé l'honneur de son chef qui se trouvait à ce moment-là éloigné de son habitation

-2 Septembre 1791... pétition envoyée par la municipalité de Pibrac, à la suite de la délibération du Conseil général de la commune, le 2 septembre 1791.Ces deux assemblées exposent que la cloche de leur église paroissiale est fêlée et qu'ils n'ont pas d'autres moyens d'appeler les habitants, soit pour l'assistance aux offices divins, soit pour se rallier en cas d'attaque ou de troubles.Elles demandent qu'il leur soit permis d'échanger cett cloche contre une de celles dont la nation ordoone la fonte, offrant de payer le prix de ce que pourra valoir l'excédant de cette dernière en cas qu'elle pèse plus que la cloche cassée. Cette demande fut accueillie favorablement par le Directoire

-1795...proçès verbal du pillage fait par l'armée révolutionnaire dans le château de Pibrac...tout cela se passait sous forme de légalité au moment de la Révolution

On relate dans cet ouvrage, des vols de bestiaux, des vols dans l'église...

3° Extrait des rapports entre la forêt et Pibrac

-1575:DE BELLEFOREST n'invente rien en montrant la forêt de Bouconne comme un repaire de voleurs. Elle l'était devenue à la faveur des troubles qui agitaient la région, à tel point que le Parlement de Toulouse ordonna à la maréchaussée et aux magistrats des communautés riveraines d'en surveiller très activement les bords

-1665: Suite à la Réformation de Colbert ( voir page 12, à propos des rapports entre la forêt et Pibrac) on relate:

"Des incidents graves furent amenés par la collecte des amendes.Le collecteur qui fut envoyé à Pibrac pour recouvrer les amendes de 1665 ne reparut jamais. Le baron de Pibrac , qui s'était montré hostile à l'ingérence de l'administration royale dans ses seigneuries, fut accusé de l'avoir fait enlever et assassiner par ses domestiques, mais le Parlement, après l'avoir condamné à mort par contumace, le relaxa"

 

Cette insécurité au fil des siècles montrait l'intérêt autrefois de construire un fort à Pibrac

 

Autrefois, la place de l'Esplanade s'appelait " Place du fort" de Pibrac

Nous nous y intéresserons au chapitre suivant